Programme pour la rentrée

Le site de l'association des professeurs de langues vivantes propose plusieurs rencontres, pour la rentrée 2012, voir même pour la fin de l'été.


d'abord, les rencontres occitanes en Provence: 

-> Les Rencontres occitanes en Provence 2012 se dérouleront du 31 juillet au 2 août et/ou du 3 (14h) au 6 d’août 2012 (14h), au Centre de Vacances « Le Rocher », 

Le Fugeret, commune d’Annot (04), dans les Alpes de Haute Provence.    Les participants peuvent s’inscrire soit pour la semaine complète soit pour le premier séjour (mardi 31 / mercredi 1 / jeudi 2) ou encore pour le second (vendredi 3 (14h) / samedi 4 / dimanche 5 / lundi 6 (14h)).    L’ambition des Rencontres est de promouvoir et diffuser la langue et la culture occitanes… de donner aux stagiaires des outils et des compétences qui les aideront à la transmettre et à la socialiser dans les variétés de notre région qui sont le provençal, l’alpin et le niçois…


Ensuite, la Journée de recherche-action : « Grandir avec plusieurs langues : comment faire du bilinguisme un atout? 


-> Organisée par l’Association DULALA (D’une Langue à l’Autre), en partenariat avec la DGLFLF, le Conseil Général de Seine Saint-Denis et la Vile de Montreuil.


La langue maternelle peut-elle être une ressource pour l’apprentissage du français ? Quelles sont les conditions pour un bilinguisme heureux ? Quelles actions peuvent être mises en place ? Quels sont les résultats acquis ? Quelles perspectives ?
-> Organisés par les agences nationales des 33 pays participant au programme européen d’Éducation et de Formation tout au long de la Vie, les séminaires de contacts offrent à des pairs européens, l’opportunité de monter conjointement un futur projet, en lien avec une thématique précise.
Ces séminaires de contact se déroulent en anglais.

Et pour fini: l'Appel a contribution pour la journée d’étude de l’AFDA : « L’enseignement de l’arabe en France, vu de tous les points de vue"
-> La situation de l’enseignement de la langue arabe en France est, aujourd’hui, préoccupante. Ses caractéristiques varient entre dispersion, instabilité, positions variables de l’institution et difficulté des praticiens sur le terrain. Ainsi, l’Association Française des Arabisants organise une journée d’études intitulée L’enseignement de l’arabe en France, vu de tous les points de vue, à l’IUFM d’Aix en Provence le samedi 2 Février 2013, de 9h à 17h.
Dispersé, l’enseignement de l’arabe est assuré par l’éducation nationale, "de l’école primaire à l’université" comme aime à le répéter un certain discours de circonstance ; il l’est aussi dans le cadre de l’Enseignement des Langues et Cultures "d’Origine", pris en charge par l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, en collaboration avec l’Éducation Nationale ; il est également assuré par de nombreuses associations, confessionnelles ou laïques… Il est ainsi difficile à évaluer avec précision…
Instable, l’enseignement de l’arabe dépend des décisions, parfois inattendues, de l’Éducation Nationale. L’exemple des concours de recrutement des enseignants est révélateur : l’on se rappelle la menace qui a pesé sur l’agrégation d’arabe l’année de son centenaire, en 2006 ; en 2011, le CAPES a été suspendu ; il a été rétabli en 2012.
La position politique vis-à-vis de l’enseignement de l’arabe en France est elle aussi variable et dépend peut-être davantage de critères "diplomatiques" que de critères objectifs. Les Assises de l’enseignement de la langue et de la culture arabes, organisées à l’initiative de Nicolas Sarkozy et tenues à l’assemblée nationale en 2008, avaient été clôturées par un discours garni de promesses prononcé par le ministre de l’éducation nationale de l’époque, Xavier Darcos, dont on attend encore les réalisations…
Sur le terrain, ce sont peut-être les enseignants qui souffrent le plus d’une situation marquée par une position souvent ambiguë des multiples échelons de l’administration et par des représentations sociales ne relèvent pas toujours d’un simple regard porté sur une langue comme les autres. Le président précédent de l’AFDA, Benoît Deslandes, affirmait que "l’arabe est une langue plus étrangère que les autres". C’est toujours d’actualité.
À l’heure où l’institution donne le signe, encore bien timide, de s’être plus ou moins saisie du problème en rétablissant le Capes d’arabe, l’AFDA se doit plus que jamais d’être vigilante sur ce sujet, c’est une de ses fonctions premières. A ce titre, l’AFDA organise une journée d’études intitulée L’enseignement de l’arabe en France, vu de tous les points de vue. En effet, proposer une photographie de l’état actuel de l’enseignement de l’arabe en France et réfléchir ensemble sur ses perspectives d’avenir implique que soit pris en compte l’ensemble des points de vue des acteurs concernés : enseignants, personnels de direction des établissements scolaires, personnels d’inspection, parents d’élèves, élèves, étudiants, associations, points de vue, également, sur l’enseignement de l’arabe en France vu de l’étranger.