Ne Manquez Pas en 2012


Conférence du CASNAV de Paris : 
« Les exigences langagières en matière de littératie scolaire »

Des évolutions importantes ont marqué ces dernières années autant les objectifs de l’enseignement, ses contenus que ses formes et les mises en scène des savoirs. On appelle ici « littératie scolaire » les modes de faire avec le langage, les documents, les savoirs qui supposent une familiarité avec la culture écrite. Malgré l’omniprésence de cette littératie, qui n’est donc pas à confondre avec l’entrée dans le code écrit ou dans l’écriture, dès les classes primaires, celle-ci ne fait guère l’objet d’enseignement car elle est le plus souvent méconnue en tant qu’exigence cognitive et langagière. La littératie scolaire est considérée comme partagée par tous alors même qu’elle participe de la construction des inégalités.
Mercredi 8 février 2012 de 13h à 15h 
Auditorium Marc Blancpain de l’Alliance française 
101 boulevard Raspail 75006 Paris 
Métro Notre-Dame-des-Champs

source: APLV

Festival de l’Imaginaire : 
à Paris et en régions

Chaque printemps, le Festival de l’Imaginaire convie les élèves de l’élémentaire au lycée à assister à Paris à différents spectacles et concerts "du monde". 

Ils ont lieu à la Maison des Cultures du Monde pendant le temps scolaire et sont conçus sous forme de rencontre, généralement 1h de représentation suivie de 30 minutes de discussion avec les artistes. Cette année, ceux-ci viendront spécialement de Corée, de l’Inde et du Pérou pour présenter leur art aux publics du Festival de l’Imaginaire.

Relevant d’une envie de partage et cherchant à susciter chez les jeunes spectateurs une perpétuelle curiosité, ce programme invite des élèves à découvrir des spectacles et concerts « du monde », issus de contextes culturels qui leur sont largement méconnus.
« Éducation culturelle » aborde les notions d’altérité, de différence, par une exploration des formes plurielles de la créativité humaine.
Au-delà de la découverte artistique, il s’agit de : 
-  valoriser la diversité culturelle au sein d’une même humanité ; 
-  encourager le désir d’aller à la découverte du monde, de s’ouvrir aux autres et, ce faisant, à soi- même ; 
-  affirmer l’égale dignité des cultures et des êtres qui les portent.

Ce programme s’adresse aux élèves des cours élémentaires au lycée. Les spectacles sont accessibles au tarif de 5€ par enfant et tous les ac- compagnants (professeurs, surveillants etc) bénéficient de places exonérées.
Ce programme s’adresse aux élèves des cours élémentaires au lycée. Les spectacles sont accessibles au tarif de 5€ par enfant et tous les ac- compagnants (professeurs, surveillants etc) bénéficient de places exonérées.
Au programme de mars à juin 2012
Le Bongsan, théâtre masqué et dansé - Corée (avec la Bongsan Dance-Drama Preservation Society de Séoul) 
Lundi 12 mars de 14h00 à 15h30 - CM, collège, lycée

Le Yakshagana, marionnettes du Karnataka - Inde (avec la troupe du village d’Uppinakudru) 
Mardi 10 avril de 14h00 à 15h30 - CE, CM, collège et lycée

Les Qhapaq Negro de Paucartambo, danse masquée et chants à la Vierge - Pérou (avec la Cuadrilla Mayor Qhapa Negro de Paucartambo) 
Vendredi 11 mai de 10h00 à 11h30 - CM, collège et lycée

Présentation détaillée de ces trois programmes dans le document à télécharger.
source: APLV

Conférence - atelier : 
« Maîtriser le français dans sa spécificité et sa diversité »
 - Expolangues - 

Un atelier animé par les auteurs des trois derniers titres de la collection L’Essentiel Français publiée aux Éditions Ophrys :

Catherine Fuchs (directrice de collection), Sylvie Garnier, Alan D. Savage et Bernard Laks.
Inscription obligatoire ; réponse souhaitée avant le 23 janvier 2012 : Tél.             01 45 78 33 87       /adeniel@editionstechnip.com 
Mercredi 1er février 2012 de 13h30 à 14h30 
Kiosque de langues
source: APLV





de l'Usage de l'Anglais en France..... ou pas!


Début Janvier, le blog du SNIRS publiait un billet, repris par la suite par plusieurs autres blogs, concernant l'usage de l'anglais dans le cadre d'institutions ou d'organismes français. En fait, la polémique est venue du fait que l'AFD (Agence Française de Développement)  ait demandé lors d'un appel à contribution pour une conférence à Paris, des réponses exclusivement en Anglais. De la part d'un établissement public agissant pour le compte de la France,  c'est une démarche assez surprenante.


Pour ceux qui ont jusqu'alors repris l'article du SNIRS et crient au scandale, il s'agit là d'une volonté d'enterrer la langue française. La langue de Shakespeare prend le pas sur celle de Molière dit-on, et d'ailleurs, d'après une enquête réalisée sur le stress au travail, 31% des cadres parlent une langue étrangère régulièrement dans le cadre de leur vie professionnelle, ce qui certainement serait une source de stress supplémentaire, mais en plus, serait discriminatoire envers les personnes ne parlant que leur langue maternelle.

Evidemment, ça n'est pas très "délicat" d'exiger l'usage de la langue anglaise en France, au sein d'un organisme Français. Et pourtant!

D'une part, l'AFD est un organisme français oeuvrant .... à l'étranger. N'est pas normal dans ce contexte, même pour une rencontre à Paris, de parler Anglais, ne serait-ce que vis à vis des interlocuteurs étrangers? Par ailleurs, force est de constater que le web regorge d'articles en tout genre, faisant état du mauvais niveau d'anglais des français. La demande de l'AFD finalement va dans ce sens contraire de ce constat d'échec linguistique. Demander à des participants à une conférence qui aura un caractère international de parler anglais ne semble pas aberrant. Parce que, qu'on le veuille ou non, c'est un état de fait: la langue de Shakespeare est celle qu'on utilise en premier lorsqu'on se trouve face à un interlocuteur qui ne parle pas notre langue maternelle. Vous arrivez en Chine, et vous ne parlez pas Chinois et votre interlocuteur ne parle pas français, à part l'anglais vous essayez quelle langue?

Un traducteur Interprète qui accompagnait les chefs d'état français lors de leurs visites vers leurs homologues étrangers, justifiait cependant l'usage de la langue de Molière en disant: "dans notre langue maternelle, nous disons ce que nous voulons, dans une langue étrangère, nous disons ce que nous pouvons" et il ajoutait que les chefs d'état qui avaient fait appel à lui.... parlaient pourtant très bien anglais (vous l'aurez compris, il s'agissait d'un interprète FR-EN).

Pour en revenir au cas de l'AFD, il est certainement primordial lorsqu'on travaille dans un contexte international, de parler anglais. La connaissance de cette langue ou même simplement que d'une autre langue que sa langue maternelle est certainement un "plus" pour un candidat sur le marché de l'emploi, compte tenu du monde dans lequel nous vivons.

Mais si notre traducteur/ interprète a raison, peut être serait il bon d'envisager de laisser s'exprimer les participants à une conférence internationale, dans leur langue maternelle dans la mesure du possible, et prévoir  de mettre en place.... un staff de traducteurs et d'interprètes?