L'homme qui parlait 47 Langues....


Capable de s'exprimer dans pas moins de 33 langues modernes, et 14 anciennes, soit un total de 47 idiomes, Ioannis Ikonomou, fonctionnaire européen à Bruxelles, détient le record du plurilinguisme. 
Sa dernière acquisition est l'amharique, langue parlée en Ethiopie. C'est l'aspect culinaire de ce pays qui l'aurai incité à étudier cette langue. 
Ioannis Ikonomou, de nationalité grecque, adepte donc de la cuisine éthiopienne,  est âgé de 47 ans et membre de l'association MENSA (regroupant les personnes ayant un QI supérieur à 130).
C'est lors de ses études à Harvard aux USA, qu'il a appris l'arabe, l'hébreu, le chinois, et plusieurs autres langues indo-européennes, dont certaines ont disparues. Son parcours universitaire l'a conduit à l'université de Pékin,  de Thessalonique, de Vienne, d'Oslo, de Copenhague, d’Istanbul, de Téhéran, d'Helsinki, et de Columbia aux Etats-Unis d'Amérique, et dans bien d'autres encore. 
A l'âge de 5 ans, il apprenait l'anglais, puis l'allemand. Il reconnait lui même que pour parler une langue, il ne suffit pas de l'apprendre, mais il convient de l'entretenir par la suite. Pour le lituanien ou l'arménien, à défaut justement de pratique, Ioannis qu'il lui arrive d'oublier des mots. 
Pourtant, entretenir une langue aujourd'hui, grâce aux télécommunications, est quelque chose de beaucoup plus accessible qu'il y a 20 ans. 
Sa motivation? le défi, et le plaisir combiné. Fan de littérature, de cinéma, de voyage et de gastronomie, l'apprentissage d'une nouvelle langue lui permet de satisfaire ces passions. 
Ioannis Ikonomou met cependant un point d'honneur à ne pas mélanger les langues qui se ressemblent, comme l'espagnol et le portugais, le tchèque ou le polonais, ou encore l'azéri et le turc. Il déclare apprendre la langue dans sa totalité, et chercher à utiliser le mot juste. 
Fonctionnaire européen à Bruxelles, ses langues de travail sont surtout le français et l'anglais, mais en tant que traducteur, il pratique un bon nombre d'autres idiomes. Pourtant, déclare-t-il, "je n'ai pas le temps d'apprendre l'estonien ou le maltais". Concernant la situation économique de son pays, la Grèce, il se dit chagriné, mais optimiste. Européen convaincu, il croit en la libéralisation de l'économie grecque. 
Vivre à Bruxelles, ville cosmopolite qui lui permet de rencontrer des gens venus de partout le rend heureux, et c'est l'essentiel.